Bretagne 2eme partie
Juin 2016
Seconde Partie
Riantec, Port Louis, Poul Fétan, Concarneau
RIANTEC et PORT LOUIS
Nous faisons étape sur l'aire gratuite de Riantec à 6,5 km de Port Louis que ou nous irons à vélo.
En arrivant sur cette aire qui se trouve juste devant le lavoir nous faisons une rencontre surprenante: une "mamie" de 85 ans qui ne lave que comme cela n'a jamais eu de machine à laver et nous le fait savoir de manière assez virulente.
" Ici on est pas riche, et si vous aviez pas les moyens vous aussi vous laveriez ainsi. Vos machines en plus ça abîment le linge et ça ne lavent pas aussi bien, je lave ici depuis mes 14 ans et je ne ferais jamais autrement....." Elle accepte même de se faire prendre en photo pour que l'on sache "à la ville" que des personnes comme elle existent encore.
Après avoir quitté cette petite "mamie" si énergique, nous partons à la découverte du village arrivons devant l'église Sainte-Radegonde construite au XIème siècle, incendiée accidentellement le 23 janvier 1917 et reconstruite entre 1923 et 1927 par l'architecte de Lorient, René Guillaume.
Nous enfourchons nos vélos direction Port Louis, sentinelle de la rade de Lorient.
C'est lors des troubles de la Ligue, au XVIe siècle, qu'un Espagnol allié au duc de Mercoeur décide de faire bâtir le Fort de l'Aigle dans le petit bourg de Blavet, à l'entrée de la rade de Lorient.
En 1618, Louis XIII en ordonne l'agrandissement ainsi que la construction de fortifications. Conscient de son emplacement stratégique, il décide également d'en faire une ville royale pour la marine et change le nom de Blavet en celui de Port-Louis. Cela n'ayant guère dissuadé les divers attaquants, dont notamment Benjamin de Rohan, Richelieu fait édifier une enceinte autour de la ville entre 1649 et 1653.
Si, à partir du XIXe siècle, les remparts du front de terre n'existent plus, la citadelle a toujours aujourd'hui des airs de sentinelle imprenable. Forteresse rectangulaire bastionnée aux angles et sur les côtés, sa façade ouest est protégée par une demi-lune.
Vue sur l'île de Grave Tour Saint François
La guérite qui surmonte la tour
servait jadis de sémaphore.
L'île aux souris est également appelée "l'île aux prisonniers", elle servit autrefois de carrière de granit pour la construction de maisons à Port-Louis. On y a découvert un tumulus datant de la préhistoire, époque à laquelle le niveau de la mer était plus bas qu'aujourd'hui. Désormais l'île est le refuge de nombreuses espèces d'oiseaux et son accès est interdit.
← Vue sur l'île aux souris
Tour des prisonniers et des Remparts
En arrivant sur cette aire qui se trouve juste devant le lavoir nous faisons une rencontre surprenante: une "mamie" de 85 ans qui ne lave que comme cela n'a jamais eu de machine à laver et nous le fait savoir de manière assez virulente.
" Ici on est pas riche, et si vous aviez pas les moyens vous aussi vous laveriez ainsi. Vos machines en plus ça abîment le linge et ça ne lavent pas aussi bien, je lave ici depuis mes 14 ans et je ne ferais jamais autrement....." Elle accepte même de se faire prendre en photo pour que l'on sache "à la ville" que des personnes comme elle existent encore.
Après avoir quitté cette petite "mamie" si énergique, nous partons à la découverte du village arrivons devant l'église Sainte-Radegonde construite au XIème siècle, incendiée accidentellement le 23 janvier 1917 et reconstruite entre 1923 et 1927 par l'architecte de Lorient, René Guillaume.
Nous enfourchons nos vélos direction Port Louis, sentinelle de la rade de Lorient.
C'est lors des troubles de la Ligue, au XVIe siècle, qu'un Espagnol allié au duc de Mercoeur décide de faire bâtir le Fort de l'Aigle dans le petit bourg de Blavet, à l'entrée de la rade de Lorient.
En 1618, Louis XIII en ordonne l'agrandissement ainsi que la construction de fortifications. Conscient de son emplacement stratégique, il décide également d'en faire une ville royale pour la marine et change le nom de Blavet en celui de Port-Louis. Cela n'ayant guère dissuadé les divers attaquants, dont notamment Benjamin de Rohan, Richelieu fait édifier une enceinte autour de la ville entre 1649 et 1653.
Si, à partir du XIXe siècle, les remparts du front de terre n'existent plus, la citadelle a toujours aujourd'hui des airs de sentinelle imprenable. Forteresse rectangulaire bastionnée aux angles et sur les côtés, sa façade ouest est protégée par une demi-lune.
Vue sur l'île de Grave Tour Saint François
La guérite qui surmonte la tour
servait jadis de sémaphore.
L'île aux souris est également appelée "l'île aux prisonniers", elle servit autrefois de carrière de granit pour la construction de maisons à Port-Louis. On y a découvert un tumulus datant de la préhistoire, époque à laquelle le niveau de la mer était plus bas qu'aujourd'hui. Désormais l'île est le refuge de nombreuses espèces d'oiseaux et son accès est interdit.
← Vue sur l'île aux souris
Tour des prisonniers et des Remparts
POUL FETAN
C'est à Poul Fetan que nous effectuons notre arrêt suivant, ce nom signifie le lavoir de la fontaine en breton.
Bâti au XVIème siècle, il se situe sur le haut d’un vallon encaissé dominant la vallée du Blavet.
Comme dans de nombreux villages, la modernisation de l’agriculture a peu à peu fait disparaître l’agriculture traditionnelle, les paysans ont quitté les campagnes pour gagner la ville, et Poul-Fetan est tombé dans l’oubli dans les années 1960-1970.
Il fut alors acquis par la commune de Quistinic en 1977. Grâce à la ténacité d’une équipe de bénévoles, soutenue par la municipalité, le village échappera à la mort annoncée et renaîtra de ses cendres. La restauration des bâtiments commença en 1979 et dès 1985 le village ouvre au public. L’objectif de cet écomusée est de valoriser les savoir-faire ancestraux, faire connaître les animaux de ces fermes traditionnelles.
Nous voici donc parti pour un plongeon dans l'histoire.
Chaumière Pièce de vie
Outils au grenier Alambic
Salle de classe
Voici quelques exemples d'animations:
Fabrication des galettes au feu de bois
Pressoir actionné par le cheval
Les lavandières c'est bizarre ça me rappelle quelqu'un ?
Le pain et les bons gâteaux du boulanger cuit au four à bois
Initiation aux anciens jeux bretons
Nous aventurons en forêt à la recherche des farfadets et autres créatures légendaires bretonnes.
Nous passons la nuit à quelques kilomètres sur l'aire gratuite de Lanvaudan.
La cité de Concarneau est très ancienne, puisqu'elle remonte à l'époque du Comte de Cornouaille. L'origine de son nom vient des mots celtiques Conq et Kerné, littéralement " Port de Cornouaille"
La Ville Close à Concarneau est sur un îlot de 380 mètres de long sur 100 mètres de large, il est situé dans l’embouchure de la rivière du Moros, se trouve aujourd’hui en plein cœur de la cité concarnoise.
Fondée voici plus de mille ans, la cité de Concarneau s’est construit une muraille pour protéger ses habitants autour du XIIIème siècle. Ceci faisait alors de Concarneau la quatrième place forte de Bretagne.
C’est vers 1680 que Vauban décide de fortifier la muraille existante pour améliorer le système de défense du Royaume.
Vue de Concarneau depuis la rive du Porzou
Passerelle accès bus de mer et la porte d'entrée dans la ville close côté mer
Porte d'accès rue Vauban à partir de la place du gouverneur
Place Guénolé et sa célèbre fontaine Puit du Kériolet
Eglise St Guénolé (ville close) Le Beffroi et la tour du Major accès côté ville
Pont levis et porte d'accès côté ville Les Halles (ville "neuve")
La suite du récit avec le prochain article Bretagne (3) qui nous mènera à Locronan, St Aignan et Montcontour.
Bâti au XVIème siècle, il se situe sur le haut d’un vallon encaissé dominant la vallée du Blavet.
Comme dans de nombreux villages, la modernisation de l’agriculture a peu à peu fait disparaître l’agriculture traditionnelle, les paysans ont quitté les campagnes pour gagner la ville, et Poul-Fetan est tombé dans l’oubli dans les années 1960-1970.
Il fut alors acquis par la commune de Quistinic en 1977. Grâce à la ténacité d’une équipe de bénévoles, soutenue par la municipalité, le village échappera à la mort annoncée et renaîtra de ses cendres. La restauration des bâtiments commença en 1979 et dès 1985 le village ouvre au public. L’objectif de cet écomusée est de valoriser les savoir-faire ancestraux, faire connaître les animaux de ces fermes traditionnelles.
Nous voici donc parti pour un plongeon dans l'histoire.
Chaumière Pièce de vie
Outils au grenier Alambic
Salle de classe
Voici quelques exemples d'animations:
Fabrication des galettes au feu de bois
Pressoir actionné par le cheval
Les lavandières c'est bizarre ça me rappelle quelqu'un ?
Le pain et les bons gâteaux du boulanger cuit au four à bois
Initiation aux anciens jeux bretons
Nous aventurons en forêt à la recherche des farfadets et autres créatures légendaires bretonnes.
Nous passons la nuit à quelques kilomètres sur l'aire gratuite de Lanvaudan.
CONCARNEAU
Nous stationnons sur l'aire du Porzou et pour nous rendre dans la ville close de Concarneau nous empruntons le bus de mer (ticket 1€), il faut marcher environ 1,5 km pour y arriver.
La cité de Concarneau est très ancienne, puisqu'elle remonte à l'époque du Comte de Cornouaille. L'origine de son nom vient des mots celtiques Conq et Kerné, littéralement " Port de Cornouaille"
La Ville Close à Concarneau est sur un îlot de 380 mètres de long sur 100 mètres de large, il est situé dans l’embouchure de la rivière du Moros, se trouve aujourd’hui en plein cœur de la cité concarnoise.
Fondée voici plus de mille ans, la cité de Concarneau s’est construit une muraille pour protéger ses habitants autour du XIIIème siècle. Ceci faisait alors de Concarneau la quatrième place forte de Bretagne.
C’est vers 1680 que Vauban décide de fortifier la muraille existante pour améliorer le système de défense du Royaume.
Vue de Concarneau depuis la rive du Porzou
Passerelle accès bus de mer et la porte d'entrée dans la ville close côté mer
Porte d'accès rue Vauban à partir de la place du gouverneur
Place Guénolé et sa célèbre fontaine Puit du Kériolet
Eglise St Guénolé (ville close) Le Beffroi et la tour du Major accès côté ville
Pont levis et porte d'accès côté ville Les Halles (ville "neuve")
La suite du récit avec le prochain article Bretagne (3) qui nous mènera à Locronan, St Aignan et Montcontour.
Merci pour ce beaux compte rendu. Les photos sont belles les commentaires sont complets. Il faut dire que vous avez vraiment choisi les plus belles étapes qui se présentaient sur votre trajet. Connaissant bien la Bretagne pour l'avoir fait en long et en large en camping car je vous félicite pour voir choix d'étapes. Continuez ainsi c'est un régal de vous lire.
RépondreSupprimerVotre commentaire me touche vraiment. Un prochain article suivra dans quelques jours. En attendant je vous invites à lire les précédents et à me dire ce que vous en pensez.
SupprimerBonsoir Lilette
RépondreSupprimerAlors la Chapeaux pour ses belle photo et ses commentaire ,j,adore les village ou il y a encore une vie ses vraiment magnifique Merci et bonne soirée Riton
Merci à vous pour ces si gentils commentaires, N'hésitez pas à parcourir les articles précédents prenez votre temps.J'espère vous lire encore très bientôt.
RépondreSupprimerBonne soirée à vous